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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 14:12

Début octobre, une amie voyant mon frère souffrir d’une lombalgie nous a proposé les services de sa mère, celle-ci ayant la capacité par imposition de ses mains à faire disparaître la douleur. Mon frère a donc été soulagé de cette manière. Comme j’ai déjà eu l’occasion de voir d’autres cas : zona, enfant brûlé par du lait bouillant, soulagés par le don de certaines personnes surnommées « magnétiseurs(euses) », je consulte Internet sur le magnétisme humain pour essayer de trouver une explication rationnelle.

 

Parmi les 10 premières pages,  je ne trouve aucun article technique. Seul un article de l’association Française de Bio énergétique sur le biomagnétisme retient mon attention car le professeur Yves Rocard est  évoqué. http://www.francaise-bio-energetique.com/rocard%20interview.htm

Or, je fais partie d’une association qui regroupe des personnes, ayant comme point commun, d’avoir travaillé sous la direction du professeur Yves Rocard lorsqu’il dirigeait le Laboratoire de Détection et Géophysique (1956-1974). Professeur Rocard que nous appelons communément « le Patron ».

Mi-octobre, grâce à un de nos membres, nous avons visité le pôle Micro-Nanotechnogies de Grenoble. La visite se terminait dans une salle dédiée aux innovations technologiques créées par le pôle. La personne effectuant des démonstrations nous incite à poser des questions en nous précisant qu’il arrive, suite à des remarques de visiteurs, que certaines de ces innovations prennent place dans des applications étrangères à la recherche initiale.

Justement, j’expose les faits précédents et demande pourquoi n’est on pas capable de mesurer le phénomène physique qui permet à certaines personnes de supprimer la douleur et par la même d’inventer un appareil reproduisant ce phénomène.

Une personne me dit qu’il n’a jamais été démontré qu’un phénomène magnétique était en jeu.

Je n’ai pas pu m’opposer à son jugement car mes recherches Internet n’avaient abouti que sur l’interview du professeur Rocard.

Depuis ce sujet me taraude. J’ai délaissé mes oiseaux et repris mes recherches.

Le bilan est bien maigre mais je suis tenace et peut-être grâce à votre aide, je pourrai étoffer cet article.

Avec « magnétisme humain »

Il est écrit partout que c’est une réalité mais quand la question « quel type d’ondes agit » apparaît dans un forum : aucune  réponse c’est le flou le plus complet.

Enfin loin dans les pages, cette phrase

Il semble que parallèlement a ce type de recherche, les moyens physiques de mesure du magnétisme humain se développent. Un appareil de mesure des champs ...

débouche sur un article du docteur Pierre Moal paru dans la revue française de médecine traditionnelle chinoise de 1993.

http://www.acupuncture-pierre-moal.fr/images/documents/Acupuncture%20et%20champs%20magn%E9tiques.doc.

Je suis allé sur le site de ce docteur. http://www.acupuncture-pierre-moal.fr/introduction.htm

Je cite sa conclusion

 Les médecins pratiquant l'acupuncture sont souvent des poètes, bercés par le INN et le YANG.

Mais parfois ils cherchent des preuves scientifiques à leur art de soigner!

Je me suis dit, il ne doit pas être le seul. J’ai tapé :

« mesure magnétisme humain »

Le site du docteur apparaît en page 1.

Un étudiant, Sébastien SAEZ a fait une thèse ayant pour objet étude du signal magnétique cardiaque au laboratoire GREYC à Caen.

http://www.greyc.unicaen.fr/

 

Le site de l’institut d’Imagerie Biomédicale de la direction des Sciences du Vivant du CEA.

http://www-dsv.cea.fr/instituts/institut-d-imagerie-biomedicale-i2bm montre des images de variations de champ magnétique.du cerveau,issues de l’Imagerie Fonctionnelle par Résonnance magnétique nucléaire (IRM).

J’ai lu aussi des articles de ces 2 sites

http://www.medecinetraditionnelle.org/modules.php?name=News&file=article&sid=44

http://www.retrouversonnord.be/Reconnaissance_Biomagnetisme.htm

De ce fait, j’ai recherché sur :

« biomagnetisme »

On y voit que de nombreuses personnes pratiquent voire enseignent cette technique afin de guérir. On y croit ou pas. Des questions sont toujours dans mon esprit et j’ai préféré arrêter pour écrire cet article.

 

La personne, qui a soulagé mon frère, a dit ressentir deux points chauds de douleur et a apposé ces mains sur ces 2 points. Si j’envisage que cette sensation s’est effectuée par magnétisme humain : une Imagerie par Résonnance magnétique, faite avant et après, pourrait-elle révélée l’existence de ces points chauds, lieux probables de la douleur

Il s'est passé 20 ans depuis les déclarations du professeur Rocard et le mystère persiste. Alors comme le docteur Moal, cherchons des preuves scientifiques.

 

 

A suivre……

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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 20:39

Dans le cadre du week-end européen de la Migration (Eurobirdwatch 3 et 4 octobre 2009), le groupe LPO Charente-Maritime proposait, en autre, le suivi d'une opération de baguage des oiseaux migrateurs à la Ferme de Plaisance, Réserve Naturelle des Marais de Moëze-Oléron17780 SAINT FROULT
( Cette opération a été mise en place par les salariés LPO de la réserve qui sont agréés par le Muséum d’histoire naturelle de Paris ).
 

Pour la capture des oiseaux, des filets ont été tendus autour de la ferme avant que le soleil ne se lève. 

Toutes les 20 minutes maximum, des personnes passent récupérer les oiseaux.
Dépassé ce temps, il y a un risque pour la survie de l'oiseau
L'oiseau est libéré précautionnement du filet et mis individuellement dans un sac.

Les sacs sont apportés près de la table de baguage et mis à l'abri du soleil.

Le bagueur, en l’occurrence Philippe DELAPORTE, responsable de la réserve, prend un sac et prélève l’oiseau.

1ère étape: mise en place de la bague choisie en fonction de la taille de l'oiseau 

Chaque bague est gravée d'un numéro unique

Ensuite, Philippe nous le présente, nous laisse deviner puis le nomme.
Par exemple: présentation d'un rouge gorge

Une fois l'oiseau identifié, Philippe doit donner un certain nombre de renseignements qui sont
notés sur un cahier par une stagiaire bagueuse
Ces renseignements seront retransmis  sur fichier informatique pour le Muséum d’histoire naturelle de Paris.

D'abord, déterminer le sexe et l'âge
puis mesure de la longueur des ailes
d'un pouillot véloce

d'une fauvette à tête noirePhilippe souffle sur le poitrail pour dégager les plumes. Il voit ainsi les réserves de graisse de l’oiseau et définit un chiffre de 1 à 5 noté colonne Ad

Philippe vérifie l'état général de l'oiseau en particulier les ailes
Critère important avant le long voyage de migrationpour celle ci, il nous montre la repousse en blanc d'une aile d'un adultedans ce cas, c'est la transparence d'un jeune de première annéeEnfin, il est pesé. Pour cela, l’oiseau est mis délicatement dans un petit seau en plastique puis posé sur la balance

Dans le cas d'un oiseau plus gros, Philippe utilise des pesons équipés d'un cone en plastique comme celui en rouge en bas de l'mage ci dessous
Il est maintenant temps de libérer l’oiseau. Aujourd’hui, il y a des enfants.
Pour les moins peureux, Philippe explique comment prendre en main
pour les autres, ils prennent le bol et le pose libérant ainsi l’oiseau.

Dans le cas de prise d'oiseaux déjà bagués, après vérification que la bague n'est pas du jour
celle ci est laissée en place, les renseignements sont notés sur un cahier différent avec le N° de la bague.
Philippe et son équipe ont bagué 180 oiseaux dans la matinée.
Les 3/4 des oiseaux étaient d'espèces soit Pouillot véloce soit fauvette à tête noire.
Lors de ma présence, 13 autres espèces étaient représentées :

1 pouillot fitis, 1 fauvette grisette, 1 fauvette des jardins, rousserolle effarvatte, phragmite des joncs, 1 bouscarle de cetti, moineau, 1 accenteur mouchet, rouge gorge, 1 martin pêcheur, grive musicienne, 1 verdier, 1 traquet motteux 

En ce qui concerne le pouillot véloce ( à gauche contour de l'oeil plus marqué ) et le pouillot fitis à droite
Philippe nous a fait une présentation ensemble pour comparaison En cas de doute, Philippe nous montre un autre critère. Il regarde les rémiges ( plumes )
 la 6 ème comporte une émargination, c'est un véloce ( mot à 6 lettres ) si c'est la 5 ème : fitis ( 5 lettres)

La chance a voulu que les 3 espèces de fauvette soient prises en même temps
fauvette à tête noire mâle ( calotte brune pour la femelle )
 il regarde la racine du plumage de ce juvénile pour se déterminer sur le sexe ( noire ou brune )

fauvette grisette

fauvette des jardins

 Philippe a parfois recours à un livre pour déterminer avec exactitude le sexe

Notamment pour ce traquet motteux de1ère année

pour ce verdier, avec l'importance du jaune sur le bord des ailes pour déterminer l'âge

Malgré toutes les précautions, cette opération de baguage n'est pas sans risque.
Il arrive que des oiseaux s'étranglent dans le filet ou soient, comme aujourd'hui,  pour l'un probablement piqué par un frelon.Mais les bagueurs veillent à ce que le taux de mortalité ne dépasse pas le 1%.
Si le temps reste clément, certains des oiseaux d'aujourd'hui repartiront dès la prochaine nuit pour continuer leur migration.
D'autres vont se reposer quelques jours.
Souhaitons qu'ils nous reviennent  pour le prochain Eurobirdwatch  

 Quelques images des espèces capturées 

pouillot véloce

bouscarle de cetti
 accenteur mouchet traquet motteux 
grive musicienne 
traquet motteux martin pêcheur 
moineau  martin pêcheur en colère 
rousserolle effarvatte  
phragmite des joncs 


 Mes remerciements à Philippe et toute son équipe pour cette agréable matinée
 

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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 07:56

24/09/2009
Ce matin, déçu de n’avoir pas pu reprendre en photo l’oiseau rare qu’est l’oedicnème, je passe en fin de matinée au champ de luzerne évoqué dans Papillons du mois d'août à Surgères

La luzerne avait été coupée le lendemain. Celle ci a repoussé et est de nouveau en fleur. Avec la chaleur de ces derniers jours, les papillons sont réapparus.
Le premier aperçu a été un machaon et de papillon en insecte, j’ai passé quelques heures dans ce champ.

J’avais fin août pris ce machaon mais mal cadré. Dommage, car ses bleus étaient plus marqués

que celui de ce matin.

Les mêmes, sous un autre angle

Avant de continuer, je vous propose de comparer avec ce flambé pris mi-juillet.  

Il y a les habituels Belle Dame 

 

celui doit avoir des heures de vol

Entre temps, j’aperçois volant à 20 mètres de moi, ce que je croyais être une libellule car le soleil provoquait des scintillements sur ses ailes.
Grâce à ces scintillements, j’ai pu repérer l’endroit où elle se pose.
Je pense que c’est une mante religieuse.

 C’est du déjà vu mais c’est mieux que ceux du quotidien : les Soucis

 En ce qui concerne le Cuivré commun, c’est mes premiers. 

Je m’assois car les Moro Sphynx me provoquent. J’aimerai bien en prendre un de face comme le mois dernier.
Trop dur, leur vitesse de déplacement est telle que l’automatisme de l’appareil n’a pas le temps de faire la mise au point. Je suis passé en manuel. Si je n’ai pas réussi à en avoir de face, j'ai pu en saisir quelques uns.
 

leurs yeux sont surprenants

La position assise m’a permise de voir ce petit insecte

De même, que celui ci certes commun.

De la famille des Pieridae, ces papillons sont les plus courants et aussi les plus nombreux. 

le Paon du jour de face de de profil

rien à voir avec le Paon de nuit pris à une autre occasion

je reviens au champ de trèfle et ses papillons dont ce petit papillon aux battements d'ailes très rapides
   

J'ai accompagné cette coccinelle dans son envol et suis revenu à l'ordinateur pour rédiger l'article.

Article que je vais terminer en présentant d’autres insectes que j’ai eu l’occasion de rencontrer cet été aux environs de Surgères .
Dans le tas de fumier, à la recherche de ver de terre, il y avait beaucoup de courtillières.

Et quelques vers blancs. J’ai été surpris par celui ci dont la taille et la grosseur équivalaient aux 2 premières phalanges de mon petit doigt.Avec les marais poitevin et rochefortais tout proche, il y a les libellules 
Sur un arbre tronconné, ce Rosalie des Alpes, insecte protégé car en voie de disparition Ce papillon de nuit
Lorsqu'il y a de la rosée, les toiles d'araignée se révèlent dans les haies. 

Pour respecter "oiseaux pris sur le vif, au début, j'ai évoqué l'oedicnème.
Il se fait de plus en plus rare mais j'ai eu la chance que l'un d'eux croise mon chemin le 14/09.

Quelques jours plus tard, suite à la consultation du site de la LPO locale, j'ai participé à une sortie dimanche dernier. Nous en avons observé une quarantaine dans un champ.
Ils commencent à se rassembler pour partir en migration. Mardi, je suis retourné sur le site et le labourage du champ commençant, j'en ai dénombré plus de 80 en vol. Ce matin, ils étaient présents mais pas à portée d'objectif..... 

 

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 20:32

11/09/2009 14h00

Je me suis trouvé à la porte du gîte où nous logions sans les clefs. A cette heure, le retraité que je suis, pris vite la décision de faire la sieste, quand ce tircis s’est posé près de moi. J’ai pris mon Canon et me suis approché de lui. J’ai pris ce cliché 

avant qu’il ne s’envole pour se poser dans la haie qui sépare le gîte des voisins où je l’ai pris les ailes fermées
quand je me suis rendu compte que, dans le carré délimité ci dessous ( environ 2mx2m ),

 

il y avait un nombre, pour moi, impressionnant d’insectes. Au lieu de sieste, j’ai passé deux heures à prendre des photos dont celles-ci

Les plus nombreuses étaient les abeilles, au minimum une trentaine en permanence
chargées ou non de pollen, malgré le peu de fleurs
 

 très peu de guêpes ( 3-4 pendant les 2 heures ) 

 à un moment, cet insecte est sorti de l’intérieur de la fleur. 

 Les autres représentants de la gente ailée sont les plus nombreux.
Différentes variétés de mouches ( me semble-t-il….)

 Certains sont minuscules

 

Mais pas autant que ce spécimen de 3mm 

 Celui est vraiment bizarre

 Dans le bas de la haie, parfois quelques sauterelles

Il y a quelques araignées à l'affût 

qui attendent de prendre dans leur toile soient les insectes précédents soient ceux ci dessous

 

Ce papillon de la famille des piérides apparait aussi de temps à autre

Pendant ce temps, de l'autre côté de la haie, cette tourterelle turque attendait que je m'éloigne
pour rejoindre cette linotte mélodieuse qui se désaltérait sur la bache recouvrant la piscine

Voila pourquoi, certains retraités n'ont plus le temps de faire la sieste.
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 14:05

Les autres rencontres possibles dans le parc en dehors de la mare.
Ce renard qui paressait au soleil à une vingtaine de mètres de la mare a été dérangé par le clic de l’appareil . Atteints par une maladie, ils avaient disparu.
Mais aux dernières nouvelles, ils seraient de retour dans le parc.
 


Il y a un autre animal qui adore la chaleur des rayons du soleil : l’orvet. Surtout, n’en ayez pas peur.
Il est de la famille des lézards, ce n’est pas un serpent.

 

En ce mois de juin, dans la friche située entre la mare et la pelouse, il y a de nombreuses fleurs sur lesquelles se posent papillons et insectes.

 paon du jour

robert le diable
belle dame 

le souci

J’ai étonné qu’il y ait autant d'insectes.

   

Il y a quelques chenilles du papillon écaille de séneçon

 

De multiples fleurs

des orobranches

Que cache de cocon ? Mystère pour moi

Les seuls oiseaux, que j'ai pu voir, étaient de jeunes mésanges à longue queue
 

 

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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 16:17

Précision importante je me refuse à rechercher un nid pour avoir de belles images mais le hasard a voulu que.....
Mes clichés sont de mai-juin 2007, pris avec ma lunette LEICA 77 sur trépied équipée d'un adaptateur Canon pour relier au boîtier  Canon 350D.
Ce nid est situé au centre d’un marais appartenant à la LPO non accessible au public. Je suis à plus de 100m. 

 

C’est en prenant la photo ci dessus qu’un cri d’un martin pêcheur m’a fait me retourner et que je l’ai aperçu rentrant dans ce trou d'où sortaient des fientes. Ce n'est peut-être pas du hasard mais de la chance ?

 

 

Durant quelques jours, je suis revenu sur place. Mais je n’ai pas eu de conditions satisfaisantes pour augmenter la vitesse au delà d’1/800s ( bien lente par rapport à la rapidité avec laquelle ils sortent du nid ). Dans le meilleur des cas, le nid était ensoleillé qu’à partir de 16h30.

Il m’a fallu être patient et vigilant, le doigt crispé sur le déclencheur car les retours au nid du couple n’avaient lieu que toutes les 20mn. Je m'étais dissimulé sous un filet de camouflage. 

Quelques mètres avant l'arrivée au nid, il m'a semblé que les parents avertissaient leurs oisillons par l'émission de petits cris bien reconnaissables. Restait à appuyer sur le déclencheur !!!

arrivée au nid. Surprise : le baguage

 

après le nourrissage, il y a expulsions de fientes blanchâtres sans que je puisse apercevoir les petits

   

 

sorties au 1/800s 

 

 

 

En attendant mon rendez vous de 16h30 avec les martins pêcheurs, j’ai flâné sur le chemin longeant le marais et découvert 2 nids de cigognes construits en bordure du chemin espacés de 200m. 

 

Les parents inquiets surveillaient leur progéniture en volant et effectuant des cercles au dessus de moi.  

 

pendant que l'un est au nid, l'autre me surveille

 

Cette année, je suis retourné sur place. Le nid martin pêcheur n’a pas été repris et il n’a plus le moindre branchage des 2 nids de cigogne. Le nid de la plateforme a été occupé. Alors j’ai délaissé ce site pour me promener dans le marais poitevin.

Cette fois, j’ai découvert une héronnière d’hérons pourprés (plusieurs nids regroupés dans un petit périmètre).

 

deux juvéniles 

Avant les naissance, les adultes  n'étaient guère éloignés des nids.

 

Décollage imminent

 

puis envol 

 

Le 16 août 2008, j’ai adressé le message suivant à des ornithologues

J'ai constaté hier, le départ de la colonie d'hirondelles de cheminée qui annuellement vient nicher dans des boxes à chevaux. Avant hier soir, j'en ai dénombré une vingtaine.

Hier matin, leur absence m'a surpris. Il reste une femelle qui couve et 2 jeunes dont un s'est envolé à mon approche. Deux nids comportant des jeunes nés la semaine dernière ont été abandonnés. Pour l'un, 4 petits retrouvés par terre et pour l'autre ( nés samedi dernier) 4 morts dans le nid alors qu'ils étaient nourris mardi ( ci dessous ).


D'habitude, le départ a lieu plutôt mi septembre et donne lieu avant à rassemblement sur les lignes électriques alentour. Y a t il bien quelque chose d'étonnant à cela ?

Cette année, les hirondelles sont encore là au début septembre. La seule hypothèse qui m’a été donnée est le traitement d’un champ à proximité……

Les hirondelles étant habituées à être dérangées, je me suis permis quelques photos.

 

 

prêt à prendre son envol

De nid à nichée, ce couple de cygnes, l’an dernier, encadrant sa progéniture.

 

 Est-ce le même, cette année, en tout cas, surpris au même endroit. Que 3 petits, et du fait qu’ils étaient plus jeunes, les parents m’ont fait comprendre de garder mes distances. 

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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 09:35

Pierre Delbove, depuis notre rencontre du 29/05, m'a contacté  pour passer un après midi à recenser les oiseaux nicheurs dans le parc. Au mois de juin, les oiseaux se font rares et celà s'est confirmé l'après-midi que nous avons passé ensemble . Aussi Pierre m'a-t-il fait profiter de ses connaissances naturalistes et depuis, je découvre petit à petit la richesse de la biodiversité du parc. J'espère que celle ci va perdurer car les actes de malveillance se multiplient.

Ainsi, voici ce qu'il reste de cette orchidée pyramidale. Je pense qu'il s'agit d'une personne ignorante car prélever la fleur sans la tige !!!!


 Au grand désespoir des parents amenant leurs enfants voir la famille canard, celle-ci a disparu.


Les canetons n'étant pas en âge de voler. Que s'est-il passé ?
Malgré tout, en y prêtant attention, voici ce que j'ai observé dans la mare et ses alentours .

Des poissons et de belle taille, ces chevesnes font plus de 30 cm

 Ce redoutable prédateur qu'est cette tortue de floride, nuisible à la faune naturelle de la mare.
C'est pourquoi, nous l'avons capturée pour la transférer dans un autre parc.
Différentes grenouilles

  à ne pas confondre, avec les crapauds qui viennent à la mare uniquement pour y déposer leur oeufs. 

  

Comme de nombreuses personnes, j'ignorais que les têtards que l'on voit en si grand nombre au mois de mai, sont ceux de crapauds, les grenouilles se reproduisant plus tard. 

Pierre m'a montré un crapaud alyte mâle caché sous une pierre.

Comment se fait-il qu'il soit couvert d'oeufs ?Chez la famille alyte, les oeufs ne sont pas déposés dans l'eau mais transportés la nuit par le mâle jusqu'à un point d'eau pour être humidifiés.

 Il y a aussi les libellules.

 
   
  
   

  
 
 

 

  Je termine par cette iris, fleur naturelle du milieu aquatique.

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16 août 2009 7 16 /08 /août /2009 08:38

Fin juillet au coucher du soleil aux alentours de Surgères ( 17 )

Alors que j'étais dans l'attente de surprendre des loriots qui s'interpellaient, ce sont deux chevreuils qui sont sortis des bois.


De retour sur les lieux, ces jours ci, j'ai été surpris de l'attirance des papillons pour un champ de luzerne en fleur.
Voici mes observations que je ne peux malheureusement pas commenter car mes connaissances en entomologie sont très limitées.
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
   

Le morosphynx, par contre, est facilement identifiable avec son vol ressemblant à celui d'un colibri



 




   

 

Celui-ci se différenciant des autres par ses couleurs et ses ailes transparentes

 

 

   
   

 

le même, de face

 


Des insectes profitent aussi du nectar de ces fleurs.

   
   
 

 


 
 
 

Cette fois, sur le chemin du retour, c'est cette chevrette que je surprend avec ses deux petits
Ainsi que quelques lièvres.
   
   
   
   


Merci d'avoir regardé jusqu'au bout. N'hésitez-pas à envoyer votre commentaire.
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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 07:50

Depuis 2004, j’ai l’habitude le samedi matin de promener ma petite-fille ERIN dans ce parc. Pratiquement à chaque halte à l’observatoire, nous avons rencontré David Thorns, ornithologue anglais, avec lequel nous échangions le bonjour. En 2007, fréquentant plus le parc, j’ai fait la connaissance de Pierre Rousset, ornithologue lui aussi. En 1999, sous les directives de Pierre, le parc a été aménagé et structuré tel qu’il est maintenant.

David et Pierre passent de longues heures à scruter le ciel ( skywatching ) et à noter ce qu’ils y voient. A leur contact, j’ai beaucoup appris et je me suis pris au jeu de photographier les oiseaux qui fréquentent le parc.

A savoir que pour 2008, 126 espèces ont été recensées, soient posées sur le site, soient vues en vol migratoire.(voir le site de David http://www.skutchia.com/annualreport08fr.htm )

Mes premières photos ont commencé en septembre 2007, avec ce faucon crécerelle. Avec Erin, nous le rencontrions sur le chemin du retour. A cette époque, celui se mettait en chasse vers 11h30 et se postait à peu de distance d’un chemin. 


 


 




Faucon crécerelle faisant du place en observant le sol à la recherche de petits mammifères
 


Nous avons pu approcher cet héron cendré à la "mare perchée". A l'époque, il était familier des lieux car il se nourissait de grenouilles et de poissons.
Cette année, il est plus rare.

 

A l'affût d'un poisson


Dans l'attente que la mare soit libre



Impressionnant pour une petite fille de 3 ans quand il est à 5 m


Il est bien évident que la mare perchée attire les oiseaux. Nombreux viennent s'y rafraichir, d'autres y nichent.
Nicheurs dans la roselière de la mare
Ce couple de canards colvert.

 




Malheureusement, cette année, ils ont disparu avec leurs canetons alors que ceux-ci n'étaient pas en état de voler.
Cette disparition est anormale et inexpliquée.

Des gallinules poules d'eau




 juvénile



La rousserolle effarvatte


Ceux qui se baignent à la mare

 femelle fauvette à tête noire

 moineau

 geai des chênes

 pigeon biset

 merle

rouge queue à front blanc 


 Ceux qui fréquentent la friche

accenteur mouchet

troglodyte mignon 

fauvette à tête noire

fauvette grisette
 

roitelet huppé

pinson des arbres femelle

pinson des arbres mâle
 

gobemouche noir

hypolais polyglotte
 

rouge gorge
 

verdier

grosbec casse-noyaux

pouillot véloce

chardonneret

tarin des aulnes

serin cini

bouvreuil pivoine

 bruant des roseaux


Les différentes mésanges

 

 

mésange bleue

mésange charbonnière

 

 

 

 

mésange à longue queue 

mésange nonnette  

 Ils sont plus discrets. Ils se repèrent par leur chant. Etant adhérent au Centre Ornithologique de l'Ile de France, je consulte souvent le site pour vérifier leur identification.
CORIF : http://www.corif.net/site/chantsidf/
 

 

ceux qui fréquentent la partie boisée du parc 

 pic vert

 

 pic vert



pic épeiche

pic épeichette

 pic mar

 grimpereau

 sittelle torchepot

 corneille

geai des chênes

pie bavarde

étourneau

 grive mauvis

pigeon ramier

 grive draine

 grive musicienne

 épervier

   


ceux qui survolent le parc

cormorans

 cormorans

goeland

 


cette perruche omnicolore qui a du s'échapper d'une volière

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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 08:30

20 juin - 4 juillet 2009

J'ai fait ma première observation de guêpiers le 23/06, lors d'une balade au bord de mer. Ils étaient posés au sommet de squelettes de pins maritimes.
Le terrain étant très à découvert, ils s'éloignèrent à mon approche. Le lendemain matin, je me suis assis adossé à un pin et attendu.
Ma patience a été récompensée, car certains se sont posés sur une branche, à moins de 10m face à moi.
J'ai ainsi passé 4 matinées à les observer.
Ils ignoraient ma présence, au point de plonger dans ma direction, pour saisir en vol un insecte et revenir se poser face à moi.

Jamais bredouilles.
Ils faisaient un festin de cet insecte tapant violemment
leur bec à plusieurs reprises avant de les avaler.

 Pour ce criquet,
la frappe du bec sur la branche
a duré plusieurs minutes


En fin de matinée, leurs cris s'intensifiaient et brusquement, rassemblement pour partir en vol groupé ( entre 20 et 25 ). Quelques photos de ces guêpiers.

  

Visiblement, celui de gauche semble courroucé par ce festin non partagé

 



Hormis les guêpiers, j'ai recensé une trentaine d'espèces
dans un rayon de 500m autour de la maison que nous occupions.

  Mésanges bleue, charbonnière et longue queue, pinson des arbres, geai des chênes, huppe fasciée, grosbec casse-noyaux, serin cini, pipit des arbres, merle, pic épeiche, pic vert, merle, corneille, fauvette à tête noire, tarin des aulnes, chardonneret, cormoran, goéland, tourterelle turque, tourterelle des bois, rouge-gorge, verdier, gobemouche gris,hirondelle, milan noir, poule d’eau, foulque, gravelot, aigrette, faucon crécerelle
 

grosbec casse-noyaux 

geai des chenes 

 

gobemouche gris


 

 

chardonneret

 

jeune gobemouche gris

 

rouge-gorge

 

pinson des arbres

 

gobemouche gris

 

huppe fasciée

 

milan royal

 

verdier

 

petit gravelot

jeune faucon crécerelle

 

De plus, les fleurs attiraient papillons et insectes.

  Moro sphynx butinant une fleur de bougainvillier


Machaon sur une fleur de verveine


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Au cours d'une balade, après un orage, nous avons rencontré deux randonneuses sur notre chemin.


J'ai quitté la Corse à regret, mais avec l'espoir d'y retourner afin d'en découvrir davantage.

Mes derniers mots pour dire que nous avons rencontré que des Corses très accueillants et
enthousiasmes à faire partager la beauté de leur île.

Merci aux personnes qui peuvent me renseigner sur les photos non identifiées.

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